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Penser à nos pensées !

16/10/2017

6 Commentaires

 
Penser à nos pensées. Développer sa résilience. Bien gérer ses pensées.
À quoi pensez-vous le plus souvent ? Quel est votre dialogue intérieur ? Sur quel ton vous parlez-vous ? Avez-vous déjà pensé à vos pensées ? Nous ne prêtons pas toujours attention à nos petites voix intérieures. Pourtant, elles ont un impact énorme sur notre vie. Bien gérer nos pensées nous permet de mieux rebondir face aux défis de la vie. La première étape pour développer cette résilience mentale est de prendre conscience de notre dialogue intérieur. Cet article vous propose trois clés pour vous y aider. 
Il y a deux choses que les êtres humains ne peuvent pas arrêter : leur respiration et leurs pensées ! Et comme l’a écrit George Steiner : « En vérité, nous sommes capables de retenir notre respiration plus longtemps que nous pouvons nous abstenir de penser » ! Nous pensons tout le temps, sans arrêt  et ce discours intérieur a une influence conséquente sur notre vie.

Première étape vers plus de résilience mentale

Les recherches en neurosciences ont pu démontrer que nous ne sommes pas des ordinateurs qui intègrent l’information de façon neutre ; mais que nous la filtrons. Dès notre naissance, nous commençons à former notre propre et unique carte mentale du monde qui nous entoure. Elle s’inspire de nos expériences passées, de nos histoires individuelles et familiales, de nos attentes, de nos interprétations et des messages, conscients ou inconscients, reçus de notre entourage tout au long de notre vie. Cette carte mentale devient le filtre par lequel nous interprétons tout ce qui nous voyons, entendons et expérimentons.
 
C’est pourquoi il est important de comprendre qu’une pensée n’est qu’une pensée. Elle est rarement exacte, elle n’est que notre propre interprétation d’un événement… d’où l’importance de ne pas la laisser créer toute notre réalité. Comme on l’entend souvent : « Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous voyons les choses comme NOUS sommes ».
 
Pour plus de résilience mentale, la première étape est de devenir conscient de notre dialogue intérieur, en y prêtant attention et en identifiant quelles sont ces pensées qui occupent notre esprit. Voici trois clés pour vous y aider. 

PREMIÈRE CLÉ : Labelliser nos pensées

​Nous pouvons départager nos pensées en quatre catégories :
  1. Les pensées factuelles : « J’ai faim ».
  2. Les pensées fantaisistes : « Je partirais bien faire une ballade en montagne ».
  3. Les pensées de jugements, les ruminations : « Je suis nul ! », « Il me déteste », « Il est désagréable », « Elle est si intelligente ! ».
  4. Les pensées sur le futur, les inquiétudes : « Qu’arrivera-t-il si… ? », « Et si j’échoue ? », « Et si personne ne m’écoute ? »

​Les deux premières catégories de pensées sont inoffensives, si ce n’est qu’elles nous empêchent d’être pleinement dans l’instant présent. Les deux dernières catégories, les ruminations et inquiétudes, deviennent problématiques si elles occupent trop longtemps ou trop souvent notre esprit. Pour que ces pensées aient moins d’emprise sur nous, il faut identifier ce que nos petites voix intérieures nous racontent et chercher à comprendre ce qu’il se passe en nous.
​
La première clé est de les écouter et de les labelliser. Prendre conscience de notre dialogue intérieur : identifier quelle(s) catégorie(s) de pensée(s) reviennent régulièrement, les labelliser et être curieux de ce qu’il se passe dans notre tête pour nous aider à mieux nous comprendre. 

DEUXIÈME CLÉ : Auditer nos pensées

​Nos pensées peuvent être départagées en deux grands groupes :   
  1. Les pensées qui nous servent, qui sont utiles ;
  2. Les pensées qui nous desservent, qui sont inutiles.

En soi, une pensée est inoffensive, mais ce qui ne l’est pas ce sont les émotions et comportements rattachés à nos pensées. Il est fondamental d’identifier si une pensée nous fait du bien ou du mal ; de différencier celles qui nous servent, de celles qui nous desservent ; celles qui nous permettent d’avancer, de celles qui nous freinent. Vous pouvez prendre l’habitude de systématiquement vous poser cette question : Est-ce que cette pensée m’est utile ? Est-ce qu’elle est productive ? Est-ce qu’elle me permet de résoudre ce problème ? Est-ce que ça vaut la peine que je continue à penser ce que je pense ?

​La deuxième clé
consiste à auditer nos pensées, départager celles qui nous sont utiles de celles qui ne le sont pas. Nous avons ensuite l’opportunité de privilégier les pensées qui sont constructives et nous permettent d’avancer. Ce que nous pensons est sous notre contrôle ; donc à tout instant, modifier le chemin que prend notre discours intérieur est en notre pouvoir. 

TROISIÈME CLÉ : Lâcher prise sur nos pensées

​Maintenant que nous savons comment labelliser et auditer nos pensées, nous comprenons mieux qu’elles ne sont que des pensées, qui vont et viennent. Elles ne se basent pas sur des faits prouvés et confirmés. Elles ne font qu’interpréter les événements par le filtre de notre carte mentale, personnelle et unique. Il est donc inutile de trop s’y attacher, de s’y identifier, de leur donner le pouvoir de créer toute notre réalité !

Sharon Saltzberg écrit dans son livre « Real Love » : « Parfois, je demande aux étudiants d’imaginer chaque pensée comme un visiteur frappant à la porte de leur maison. Les pensées ne vivent pas là ; vous pouvez les saluer, reconnaître leur présence et les regarder partir. »
​
La troisième clé consiste à lâcher prise sur nos pensées. Rester présent à ce qu’il se passe en nous, sans donner trop de poids à nos petites voix intérieures (à nos critiques, jugements et inquiétudes), sans prendre nos pensées trop au sérieux et… apprendre à lâcher prise !

La curiosité est notre meilleure alliée

Labelliser, auditer et lâcher prise sur nos pensées, c’est le premier pas vers plus de résilience mentale. Notre meilleure alliée pour mieux gérer notre mental est la curiosité ! Cette force dont nous avions parlé dans mon dernier article. Être curieux de ce qu’il se passe dans notre esprit : Quelles sont nos pensées ? D’où nous viennent-elles ? Nous desservent-elles ? Sont-elles exactes ? Une raison de plus de développer notre curiosité, cette fois en observant ce qu’il se passe dans notre esprit… en commençant à penser à nos pensées. Sans jugement, juste pour comprendre et mieux apprendre.

6 Commentaires
Ophélie link
19/10/2017 11:24:11

Extrêmement intéressant. mais extrêmement compliqué de chasser les pensées qui me desservent... plutôt tendance à les garder en tête et ruminer!
Merci pour cet article!

Réponse
Nancy
19/10/2017 13:25:04

Merci Ophélie pour votre commentaire. C'est vrai, je suis bien d'accord que c'est difficile ! Il faut beaucoup de patience, de pratique et de bienveillance envers soi-même! Identifier et nommer vos pensées, c'est déjà leur enlever un peu de leur pouvoir, c'est un bon début, un premier pas... c'est ce qui vous permettra de les remplacer peu à peu par des pensées plus construtives. Bravo d'essayer ! Et merci beaucoup pour ce partage d'expérience. Belle fin de semaine.

Réponse
Hasina
2/11/2017 09:10:00

Ca me touche beaucoup ses quetsions "Est-ce que cette pensée m’est utile ? Est-ce qu’elle est productive ? Est-ce qu’elle me permet de résoudre ce problème ? Est-ce que ça vaut la peine que je continue à penser ce que je pense ? Merci cela va m'apprendre à mieux gérer mes pensées à l'avenir :)

Réponse
Nancy Bonamy
2/11/2017 10:19:54

Merci Hasina pour votre commentaire. Je suis ravie si ces questions vous vous touchent et qu'elles vous aident à apprendre à mieux gérer vos pensées. Petit bonus, petite astuce: si vos réponses à ces questions sont négatives... pour continuer à avancer et éventuellement résoudre le problème, vous pouvez alors vous demander: Qu'est-ce que je veux ? Quels sont mes choix ? 😉 A bientôt, Nancy

Réponse
Dude
24/1/2018 11:28:15

Bonjour, merci pour cet article.
Le dialogue intérieur est souvent inconscient et peut prendre racine dés l'enfance. Les étiquettes que l'on se colle (perdant, moche, vilain) que l'on a entendu dans l'enfance ou plus tard, les scénarios que l'on se joue (je vais de toute façon rater mes études, et donc inconsciemment on met effectivement tout en oeuvre pour les rater ces études en tombant malade le jour des examens par exemple).
On aura beau faire de la méthode Coué en se disant "mais non, je vais y arriver" ou "ok, j'ai raté mon bac une fois, cela ne fait pas de moi un perdant à vie, alors maintenant j'y vais et je vais réussir". Mais je ne suis pas certain que cela transformera notre dialogue inconscient.
Comment donc se débarrasser de ces pollutions inconscientes ? Hypnose ? Autre méthode ?...

Réponse
Nancy Bonamy
24/1/2018 12:12:44

Merci Dude pour votre commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous écrivez. Nos croyances se forment dès notre enfance, selon les messages reçus et les expériences vécues. Il existe bien sûr diverses méthodes pour gérer nos pensées négatives. Je ne peux me prononcer sur l’hypnose, mais en psychologie positive, ce qui est proposé c’est de commencer par pendre conscience de ce dialogue intérieur et d’essayer de comprendre d’où il vient et quelles sont ces croyances limitantes. C’est déjà excellent parce que beaucoup de monde n’a juste pas conscience de ce discours intérieur. La méditation de pleine conscience est un outils très efficace qui nous permet d’observer nos pensées, sans s’y attacher et sans jugement. Ou sinon, on peut aussi essayer de rendre ce dialogue intérieur plus constructif et motivant en se posant des questions qui nous font avancer dans une autre direction. Au lieu de se dire « je suis nul», par exemple se poser de vraies bonnes questions comme : Quels sont mes choix ? Qu’est-ce que je veux ? De quoi ai-je besoin ? Que puis-je apprendre de cette situation ? Qu’est-ce que j’évite ? Ce n’est pas toujours facile, mais ces questions nous permettent d’emprunter une voie qui est à la recherche de solutions.
J’espère que ma réponse vous est utile. Je vous conseille aussi vivement le livre de Marilee Adams, « Changez vos questions, Changez votre vie ». Très bonne journée Nancy

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